La croissance des infrastructures convergées expliquée par VCE

Dans un rapport publié en novembre 2012 (Market Share Analysis: Data Center Hardware Integrated Systems, 1Q11-2Q12) Gartner écrivait  que « le marché des systèmes intégrés est un domaine de croissance pour les infrastructures datacenter »

Gartner reconnait que  « Cisco a été un élément clé dans cette tendance vers des systèmes intégrés d’une part en tant que partie prenante de la joint venture VCE et d’autre part en fournissant les serveurs et les composants réseaux pour la solution Flexpod. En 2011 VCE et Flexpod comptaient pour 45% du revenu global des systèmes intégrés incluant les architectures de références. »

Le Gartner fait par ailleurs des distinctions dans les systèmes intégrés en définissant 3 catégories:

  • Integrated Workload Systems
  • Integrated Infrastructure Systems
  • Integrated Reference Architectures

Pour comprendre les raisons du succès de ces systèmes intégrés, appelés également infrastructures convergées, j’ai posé quelques questions à Philippe Charpentier de VCE à écouter dans cette vidéo.

Pour rappel VCE commercialise les solutions Vblocks qui intègre des serveurs Cisco UCS et des baies de stockage EMC.

A lire aussi le document IDC "Converged Systems Support Datacenter transformation" qui date d’avril 2013.

 

Hitachi Data System intègre à son catalogue les nouveaux directeurs SAN de Cisco

Peu de temps après l’annonce en avril de Cisco d’un nouveau directeur MDS 9710 et d’un nouveau commutateur multiservices MDS 9250i, Hitachi Data System annonce le 1er mai la mise à son catalogue de ces nouveaux produits. Voir l’annonce  par HDS.

HU HDSLe même jour, Hu Yoshida , Vice President and Chief Technology Officer chez HDS, écrivait sur son blog un billet intitulé «  FC or FCoE – Where do you invest for SAN? »

A cette question il explique que “ les deux nouveaux produits , MDS 9710 et  9250i offrent  aussi bien la connexion en FC et en FCoE et donnent ainsi aux clients la souplesse pour déployer du FC maintenant tout en se laissant la possibilité de  préparer la transition vers le FCoE. »

Sciences Po: l’enseignement à la demande avec des serveurs Cisco UCS

Enseigner aujourd’hui c’est également tirer profit des nouvelles technologies pour améliorer la qualité de l’enseignement et en faciliter l’accès.

L’ordinateur portable est devenu le compagnon d’étude  de l’étudiant qui de plus  en plus souvent utilise son propre ordinateur.

Sciences Po donne l’exemple en introduisant les technologies de virtualisation de poste de travail dans le projet de "Cloud pour les étudiants"

Améliorer l’efficacité du service informatique était une nécessité pour prendre en compte le « Bring your own device » (BYOD) et offrir de nouveaux services et un accès universel aux étudiants. Pour Franck Epaillard, responsable du service utilisateurs dans le département informatique de Sciences Po, « la réponse passait par la virtualisation du poste de travail afin d’offrir des services à la demande ».

(Lire l’étude de cas de Science Po « Virtual Desktops Empower Students at Leading Educational Institution »)

Comme l’explique Stephane Auzanneau , directeur des systèmes d’information de Sciences Po, les trois missions de Sciences Po ,l’enseignement, la recherche et les activités documentaires ne fonctionnent plus sans numérique. Il revient dans cette vidéo sur les objectifs de ce projet mené avec le concours de la société D2SI avec des technologies serveurs UCS de Cisco et les logiciels de virtualisation de postes de travail de Citrix. (Voir le détail de la solution dans l’étude de cas).

Dans cette vidéo la parole est donnée également à Laurent Lesnard, directeur du centre de données Socio Politique à Sciences Po, il nous livre ses impressions d’utilisateur.

Conseils de design pour le VDI

La performance d’une virtualisation des postes de travail est souvent liée à des choix de configurations. Le nombre de cœurs des processeurs, le nombre de virtual CPUs (vCPU), la vitesse de la mémoire et le stockage sont autant de variables qui rentrent enVDI design cons ligne de compte dans la densité, l’évolutivité et la capacité d’offrir une bonne expérience utilisateur.

Avant de mettre en œuvre une solution VDI , les architectes doivent soigneusement répertorier l’environnement des utilisateurs, les cas d’utilisation et les objectifs opérationnels. Ces indications ainsi que l’analyse des différents workloads vont guider leur choix d’architecture serveurs.

Le document “Design Considerations for Increasing VDI Performance and Scalability with Cisco Unified Computing System” peut vous être d’une grande aide si vous êtes dans une démarche de virtualisation de poste de travail. Ce document est récent puisqu’il date d’avril 2013.

150 millions d’investissement dans le cadre du programme d’investissements d’Avenir

150 millions d’euros !! C’est la dotation pour l’action lancée par  Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et deinvestissement d'avenir l’Economie numérique, et Louis GALLOIS, Commissaire général à l’Investissement. Cette dotation sera dédiée  au soutien des technologies stratégiques du « cœur de filière » numérique dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir.

Lire le communiqué de presse du 25 avril 2013

Les quatre axes de cette action porte sur :

  • Objets connectés : Les technologies du logiciel embarqué et des objets connectés et intelligents ont été retenues.
  • Sécurité : La sécurité des systèmes d’information, indispensable pour la protection du patrimoine informationnel des entreprises, des citoyens et de l’Etat.,
  • Calcul intensif : Les technologies de calcul intensif et de la simulation jouent un rôle moteur pour l’innovation dans de nombreux secteurs de haute technologie.
  • Cloud et Big Data : Les usages du cloud computing et le Big Data qui offrent aux entreprises davantage de fiabilité et de souplesse dans la gestion de leurs systèmes d’information, ainsi que des capacités nouvelles de gestion des grandes masses de données, améliorant ainsi leur compétitivité.

Calendrier des projets :

  • D’ici septembre, quatre appels à projets seront lancés sur chacune des technologies du  « cœur de filière ».
  • Début mai publication du  premier appel portera sur le logiciel embarqué et les objets connectés et intelligents.
  • Avant l’été, les appels relatifs à la sécurité des réseaux informatiques (mai) et à la simulation haute performance (juin).
  • Rentrée 2013 sera lancée le dernier appel, relatif au cloud computing et au Big Data.

Simplifier l’adoption du Cloud avec "Cloud in a box"

Il faut saluer les initiatives qui cherchent à simplifier l’adoption de nouvelles technologies comme le Cloud.

Avec le lancement de "Cloud in a box" la Société Aciernet affiche cet objectif de simplification de l’approche.

Les nouveaux business modèles comme le cloud s’appuient sur des infrastructures matérielles et logicielles et il n’est pas toujours facile de faire le choix des technologies et d’avoir les compétences adéquates dès l’initialisation d’un projet cloud.

Pour comprendre ce que propose Aciernet j’ai posé quelques questions à son Directeur Général Thierry Mourrain.

Selon Aciernet " « Cloud in a Box » est agile, prêt à l’emploi, standard, évolutif et résilient :
- Les gestes de proximité sont faibles, car les ressources physiques (réseaux, serveurs, stockage, câblages) sont provisionnées d’emblée pour les prochains mois de fonctionnement.
- D’éventuels ajouts d’équipements peuvent s’effectuer la plupart du temps à chaud, sans interruption de service.

- La standardisation et l’automatisation améliorent la réactivité, et diminuent le risque humain.

- Un portail complet, doté de toutes les fonctionnalités permet d’utiliser les ressources immédiatement
."

Le SAN Cisco déjà 10 ans et c’est reparti pour 10 ans avec l’annonce du MDS 9710

Depuis 2002 la gamme MDS de Cisco, pour le stockage en réseau, à évolué sans jamais remettre en question l’investissement de départ du client.

Même système d’exploitation NX-OS sur tous les MDS , qui s’est enrichi au fur et à mesure et qui a d’ailleurs été repris comme système d’exploitation pour la gamme des commutateurs Nexus destinés aux infrastructures LAN des Datacenters.

La convergence n’a pas échappé aux évolutions, en laissant toujours les clients libres de leur choix de mise en œuvre. On a vu ainsi arriver la prise en compte du FCoE et des outils de gestion (Data Center Network Management) communs aux MDS et aux Nexus.

Emeric Calabrese , consultant datacenter, commente cette annonce dans cette video de 7 mn

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Un nouveau directeur MDS 9710 pour 10 nouvelles années (voir les fiches techniques)

Presque 10 ans après Cisco annonce, ce 24 avril 2013, un nouveau Directeur MDS 9710 . Un directeur qui vient compléter la gamme MDS pour attaquer une nouvelle décennie avec MDS 9710toujours le même souci de préserver l’investissement. L’expérience a montré que les architectures réseaux, et principalement les cœurs de réseau, sont structurants dans les architectures et doivent pouvoir évoluer facilement. Et des raisons d’évoluer il va y en avoir quand on observe les tendances !! La virtualisation se généralise augmentant les workloads par serveur physique, l’innovation des processeurs avec des multi-coeurs va encore accroître le nombre de machines virtuelles par serveur et l’utilisation accrue de Solid State Disk devrait également augmenter le besoin d’entrées sorties. Ce ne sont que quelques tendances parmi tant d’autres.

  • Directeur SAN MDS 9710 Une performance inégalée : Le MDS 9710, avec une capacité de commutation globale de 24 Tbps et de 1,5 Tbps par slot, offre une performance 3 fois supérieure à ce qui existe sur lemarché. Ce directeur peut recevoir des cartes de 48 ports FC 16G (disponibles dès maintenant) et des cartes de 48 ports 10G FCoE (disponible dernier trimestre 2013) pour une totalité de 384 ports (dans 8 slots pouvant héberger les cartes) fonctionnant en débit nominal.
  • De la haute disponibilité : La haute disponibilité est toujours au rendez-vous puisque, les matrices de configuration peuvent fonctionner en N+1 (on peut perdre une matrice de commutation et fonctionner avec le même niveau de performance) ou en total redondance.
  • Maîtres mots "pérennité" et "évolutivité": Conçu toujours dans le même esprit de pérennité, les capacités de commutation du directeur MDS 9710 pourront lui permettre de prendre en compte le 32 G FC et le 40G FCoE. Tout comme la gamme Nexus , le directeur MDS 9710 est prévu pour être programmable par des applications dan sle cadre de l’approche ONE (Open Network Environnement) pour encore renforcer l’agilité des infrastructures

Un nouveau commutateur fixe multi-services : MDS 9250i (voir la fiche technique)

Avec l’annonce du MDS 9710, Cisco a également annoncé un commutateur fixe MDS 9250 imulti-services disponible dès aujourd’hui.

Le MDS 9250i contient 40 ports 16G FC, 8 ports 10GE FCoE et 2 ports 10 GE FCIP/isci.

Il dispose également d’un ensemble de services pour les réseaux de stockage FC et FCoE avec l’IO Accelerator (IOA) et le Data Mobility Migration (DMM)

SAP Afaria et Cisco ISE :Faire face aux contraintes de sécurité liées à la mobilité .

L’adoption massive des smartphones et des tablettes dans les entreprises a créé une nouvelle classe d’équipements terminaux qu’il est nécessaire de sécuriser.

C’est particulièrement vrai quand il s’agit d’équipements appartenant aux utilisateurs, de type « bring your own device » (BOYD), qui vont se connecter au réseau d’entreprise.

Il est important d’intégrer dans la politique de sécurité de ces équipements la validation de la conformité de l’équipement avec les règles de l’entreprise. On va par exemple s’assurer que des applications sont installées et au contraire interdire d’autres applications.

La solution Identity Services Engines de Cisco doit pouvoir interroger une solution de Mobile Device Management pour garantir que les équipements qui cherchent à se connecter remplissent les conditions d’utilisation définies par l’entreprise.

Pour réaliser ce niveau de sécurité Cisco a donc travaillé à l’intégration de sa solution Identity Services Engines (ISE) avec les plateformes de Mobile Device Management (MDM).

Parmi ces solutions de MDM validées avec Cisco on trouve plusieurs partenaires : Airwatch, MobileIron, Zenprise (acheté par Citrix), Good Technology et SAP Afaria.

Prenons l’exemple de la solution SAP Afaria. Le couple SAP Afaria et Cisco ISE va agir sur :

  • La sécurité en refusant la connexion au réseau d’entreprise à des SAP MDM ISEéquipements inconnus ou peu sûrs.
  • L’automatisation en simplifiant l’enregistrement d’équipements. Les utilisateurs sont automatiquement redirigés vers le portail client final de Afaria.
  • La persistence des règles grâce à une méthode simple d’enregistrement des utilisateurs dans le MDM qui permet de garantir le maintien des politiques de sécurité sur tous les équipements connectés au réseau.
  • La conformité en donnant la possibilité de suivre les tentatives , les réussites et les échecs de connexions.

Exploitez vous toutes les possibilités de votre commutateur Nexus ?

Un des atouts des commutateurs LAN de la famille Nexus, conçus spécifiquement pour les Datacenters, c’est certainement leur système d’exploitation NX-OS.

Alors si vous êtes déjà les utilisateurs d’un commutateur Nexus ,ou si vous êtes en phase d’en acquérir, ce guide vous sera d’une grande utilité pour en tirer toute la puissance. NX-OS Nexus GuideC’est la seconde  édition « NX-OS and Cisco Nexus Switching: Next-Generation Data Center Architectures » parue en mars 2013 qui peut être commandée sur ce site.

Ce guide aborde la planification, la configuration, l’administration et le troubleshooting avec mises à jour des nouvelles technologies et des exemples.

On y trouve également 5 nouveau chapitres portant sur de nombreuses technologies ou fonctions telles que  FabricPath, OTV,IPv6,QoS,VSG,Multi-Hop FCoE,LISP,MPLS …

Il présente aussi une étude de cas qui reprend étape par étape une migration de catalyst vers un Nexus.

De quoi intéresser les passionnés ……

Internet of everything #IoE: Les compteurs intelligents bientôt chez nous

Le futur de nos systèmes d’information devrait fortement être impacté par la déferlante d’ « internet of everything ».IOE_IOT21 Vous aurez noté au passage qu’au lieu d’utiliser le thème "Internet de l’objet" , j’ai utilisé l’expression « Internet of Everything » ou IoE mis en avant par Cisco dans sa campagne "tomorrow starts here" . Pourquoi cette distinction, parce que l’on ne s’intéresse pas seulement aux objets qui deviennent « Internet compatibles » mais également aux personnes qui interagissent avec ces objets (c’est le cas des smartphones mais pas seulement) , aux processus qui s’enclenchent, aux machines qui discutent entre elles et aux données générées par tous ces équipements.

Rob Lloyd , Président développement et ventes chez Cisco, partage dans cette vidéo sa vison d’"Internet of everything" et des changements qui vont s’opérer.

Le mouvement est profond et touche notre quotidien. L’impact sur le Datacenter est certain car les données créées par tous ces objets, équipements, machines vont représenter un volume considérable.

Un potentiel d’information considérable que l’on va pouvoir monétiser en utilisant des technologies d’analyse et d’informatique décisionnelle. Attention toutefois à ne pas se tromper toutes ces données ne vont pas aboutir dans un datacenter et le submerger. Une grande partie va rester sur les équipements eux mêmes ou être agrégée sur des niveaux intermédiaires. Il n’en demeure pas moins que même une faible partie d’un volume gigantesque représente une quantité de données non négligeable.

35 millions de compteurs intelligents en France d’ici 2020 (les informations et illustrations proviennent du site ERDF)Linky échanges

Pour illustrer ce phénomène des objets intelligents et communicants pas besoin de faire des plans sur la comète , il suffit de s’intéresser à ce qui va se passer chez nous, dans nos habitations.

Je passerai sous silence les polémiques en cours , sur le surcoût du projet lié aux coûts d’installation des compteurs ,pour m’intéresser aux principes car ils préfigurent ce qui nous attend dans d’autres domaines

En effet d’ici 2020 ce n’est pas moins de 35 millions de compteurs intelligents Linky qui devraient être installés par ERDF. Le chantier de déploiement généralisé est désormais fixé à fin 2014.

Linky élts cléC’est quoi un compteur intelligent ? C’est un compteur de nouvelle génération mais aussi un système d’information associé. Il est capable de recevoir des ordres et de transmettre des informations à distance en communiquant à un concentrateur (sorte de mini-ordinateur intégré aux postes de transformation gérés par ERDF). Ce concentrateur sera relié lui-même au centre de supervision d’ERDF.

Maîtriser sa facture d’électricité à partir de son smartphone !!

L’impact sur notre quotidien est facilement perceptible. Par exemple la facture pourra être calculée sur la base de consommations réelles, et non plus sur des estimations. Les clients pourront prendre connaissance de leur consommation d’électricité et donc la maitriser en se connectant sur Internet ou via un smartphone

Ça c’est du côté consommateur. Mais les gains se retrouvent également du côté des fournisseurs d’électricité qui auront une meilleure maîtrise des pics de consommation et pourront ainsi réduire les coûts de production.

Une meilleure connaissance des comportements des utilisateurs donnera la possibilité de développer de nouvelles offres adaptées aux attentes et besoins des clients et de nouveaux services.

50 milliards d’objets connectés en 2020..

IOE numbers

Les objets connectés devraient atteindre les 50 milliards en 2020 et on est encore loin d’imaginer toutes les applications que l’on va pouvoir développer autour de ce phénomène annoncé. Pensons à préparer les infrastructures et les systèmes d’informations pour ne pas rater cette nouvelle vague internet…..

Big Data : Une architecture Hadoop avec la distribution MapR et les serveurs Cisco UCS

Ces dernières semaines j’ai fait plusieurs fois référence à des architectures validées en environnement Hadoop .

J’ai cité la ditribution de Hadoop par Pivotal (EMC), celle par Intel mais je me devais de poursuivre par Map R une des plus connues sans doute avec Cloudera et Hortonworks.

Vous pouvez lire les détails de la solution MapR avec les architecteurs serveurs UCS de Cisco dans ce solution brief "Cisco UCS with MapR: Delivering Advanced Performance for Hadoop Workloads" datant de février 2013.

Si Hadoop est aujourd’hui bien identifié avec le petit éléphant qui est associé à son nom, il n’est par contre pas toujours facile de choisir une distribution parmi celles qui existent.

MapR quant à lui , explique son positionnement en insistant sur :

1- La facilité d’utilisationMapR distribution

Facilité de transfert de données vers ou à partir d’un cluster, partager de cluster entre utilisateurs, workloads et emplacements géographiques ? Peut-on assurer la sécurité et contrôler l’accès tout en supportant des un nombre important de fichiers ? etc..

2- La fiabilité du cluster Hadoop :

Utilisation en production pour des données critiques, prise en compte de la disponibilité par la distribution choisie pour Hadoop, fonctions de restauration et de mirroring entre clusters ?

3- La performance:

Traitement limité à des applications batch ? Goulots d’étranglement ? Utilisation efficace de l’infrastructure matérielle ?

Tel que présentée par MapR, sa distribution d’Hadoop entend prendre en compte ses critères pour tirer efficacement partir des fonctions analytiques du Big Data.

J’ai retenu parmi les innovations mises en avant par MapR :

Map R criteres

Les infrastructures convergées : la raison de leurs succès…

Les infrastructures convergées sont en passe de devenir monnaie courante et 25 à 30 % des serveurs Cisco UCS sont aujourd’hui livrés dans le cadre d’infrastructures convergées.

1-      Un premier niveau de convergence avec la conception novatrice des serveurs UCS de Cisco

Lorsque Cisco décida de rentrer dans le monde des serveurs ce fut par une architecture basée sur la convergence de plusieurs ressources matérielles.

Le nom même de cette nouvelle race de serveurs introduite par Cisco portait en lui cette notion de convergence : Unified Computing System !!!

Il ne s’agissait donc pas d’intégrer plusieurs technologies dans une même « boite » mais réellement d’unifier ces ressources (en l’occurrence serveurs, réseau et accès au stockage) pour simplifier l’administration, réduire la complexité matérielle, apporter plus d’agilité lors de l’allocation de ressources matérielles et faciliter les évolutions.

Cette unification s’est faite en repensant totalement les architectures traditionnelles et en innovant en particulier en remontant toute l’administration en un point unique dans la couche d’accès réseau (fabric interconnect), en utilisant le FCoE et en introduisant la notion de service profile.

2-      Deuxième étape de la convergence : intégrer les baies de stockage

Aujourd’hui le serveur UCS est intégré largement dans des infrastructures convergées « complètes » avec plusieurs fournisseurs de stockage comme EMC (Vblock,VSPEX) , HDS (UCP) et NetApp (FlexPod, Expresspod)

Infra conv

L’objectif, ou l’intérêt de ces infrastructures convergées ? Plusieurs :

  • Réduire le temps de conception de l’architecture. L’intégration est faite en amont.
  • Réduire les risques. L’architecture est basée sur des tests et des validations des constructeurs
  • Réduire le temps de mise en production
  • Faciliter la maintenance de l’infrastructure. En fonction des cas on disposera d’un point unique de maintenance ou d’une maintenance collaborative.
  • Bénéficier d’architectures de référence pour insérer l’infrastructure convergéeVCE applis dans un contexte applicatif.
  • Industrialiser, dans le cas des Vblocks, la conception  mais également les évolutions des configurations (en maintenant  la cohérence des versions de microcodes par exemple)

3-      Le choix entre les infrastructures convergées :

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un plug-in UCS amélioré pour vCenter de VMware

Les administrateurs  de serveurs UCS  virtualisés avec VMware, et ils sont nombreux, vont être contents. Voici une tout nouvelle version du plug-in qui devrait leur simplifier la tâche. Beaucoup d’améliorations ont été faites dans l’outil d’enregistrement du plug-in pour le rendre plus facile d’utilisation et éviter des erreurs durant l’enregistrement.

Le plug-in UCS pour vCenter est un plug-in qui permet aux administrateurs de la virtualisation de gérer et de piloter différents aspects de l’infrastructure physique des serveurs UCS. Ce plug-in donne une vue physique des composants matériels de l’UCS UCS vCenter Plug indirectement dans le client web de vSphere.

Ce plug-in est supporté à partir de la version  vSphere Web Client 5.1

Ce plug-in UCS se divise principalement en deux composants :

  • UCS-vcplugin service
  • UCS-vcpluginUI

Parmi les nouveautés apportées par cette nouvelle version vCenter Plugin 0.9.1 on va trouver :

  • “Cisco UCS Physical hierarchy view.
  • Overall health of server and other infrastructure components.
  • Maps UCS servers to ESX hosts.
  • Inventory, installed firmware, faults, power and temperature statistics for each server/ESX host.
  •  KVM launch for all ESX and non ESX servers.
  •  Toggle locator LED and launch UCSM GUI for each server.
  •  Registration tool for registering the plugin with the vCenter.”

Pour mettre en œuvre ce plug-in , il suffit de suivre le document  "Cisco UCS vCenter Plug-in 0.9.2 Quick Start Guide" qui date d’avril 2013.

En 2015, 10% des fonctions de sécurité seront en mode cloud

Lorsque l’on parle de cloud, le sujet de la sécurité arrive très vite sur la table.

On oublie quelques fois que la sécurité elle-même peut être fournie en mode cloud. C’est d’ailleurs ce mode de commercialisation utilisé pour l’offre Scansafe (Cloud web security ) de Cisco.

Selon le communiqué du 15 avril du Gartner, en 2015 10% de toutes les fonctions de sécurité de l’informatique seront fournis en mode cloud. Le cabinet d’analyse estime à 4,2 milliards de dollars le marché des services de sécurité dans le cloud.

Le marché des services de lui-même évolue et particulièrement dans les domaines de sécurisation des emails, de l’accès aux webs et de la gestion des identités et des accès.

Eric Ahlms, directeur de recherche du Gartner explique que : « la demande forte des acheteurs pour des services de sécurité dans le cloud vise à adresser un manque de personnels et de compétences, à réduire les coûts et à se conformer à la réglementation plus rapidement »

En janvier 2013 Gartner a réalisé une étude qui montrait que les services de sécurité les plus utilisés dans le cloud sont les services de sécurité d’email avec 74% des personnes interrogées aux US et en Europe.

Le Gartner s’attend également à voir progresser la demande de sécurité de l’information et de gestion d’évenement (SIEM) sous forme « as a service » . Cette croissance s’explique en grande partie pour des besoins de conformité.

Les détails de l’analyse sont disponibles dans le rapport   "Demand for Cloud-Based Offerings Impacts sur le site du  Gartner

Quelques questions sur le commutateur logiciel Nexus 1000v pour Hyper-V de Microsoft

Beaucoup d’entre vous savent déjà que dorénavant le commutateur logiciel Nexus1000 v pourra être utilisé avec Hyper-V. Les clients Hyper-V pourront ainsi tirer tout le potentiel de la virtualisation.

Pour ceux qui veulent en savoir plus je les incite à participer au petit déjeuner du 25 avril qui traitera plus en détail du couple Cisco  Nexus1000v et Microsoft Windows server 2012 Hyper-V.

Mais en attendant voici des réponses rapides à quelques questions.

Quels sont les composants du Nexus 1000v pour Microsoft Hyper-V?

Le Nexus 1000v  comprend deux composants :

-          Le Nexus 1000v virtual Ethernet module (VEM) est un composant logiciel déployé dans chaque host hyper-V . Chaque machine virtuelle sur le host est connectée au VEM par l’intermédiaire de port ethernet virtuel (vEth)

-          Le Nexus 1000v virtual supervisor module (VSM) est le composant d’administration qui contrôle de multiple VEMs et aide à la définition des politiques réseaux concernant les machines virtuelles. C’est une machine virtuelle fonctionnant sur un host Hyper-V avec le système d’opération Cisco NX-OS. Il est similaire à un module de supervision d’un commutateur modulaire physique.

Le commutateur Nexus 1000v utilise le « extensible switch framework » fournit par Windows Server 2012 Hyper-V et la gestion de l’ecosysteme permis par SCVMM 2012 SP1.

Qu’est ce que l’extensible switch framework de Hyper-V ?

-          C’est un commutateur ethernet virtuel  qui fonctionne dans le système d’operation de gestion  d’une partition parente de Hyper-V. Ce framework permet à des éditeur de logiciels indépendants d’étendre les possibilités du commutateur natif de Hyper-V

Un même commutateur Nexus 1000v peut-il gérer des hosts sur de multiples hyperviseurs (par exemple Microsoft Hyper-V et VMware vSphere) ?

-          Non. Des commutateurs Nexus1000v séparés doivent être déployés pour les différents environnements d’hyperviseurs.

Le Nexus 1000v  pour Hyper-V supporte t’il tous les déploiements de Hyper-V ?

-          Non. Le Nexus 1000v ne supporte que les déploiements Windows Server 2012 Hyper-V. Il n’est pas disponible pour des versions plus anciennes de Hyper-V. Le Nexus 1000v nécessite également SCVMM 2012 SP1 ou des versions suivantes.

Quelles sont les fonctions du Nexus 1000v  supportées par Hyper-V ?

-          Les fonctions supportées par Hyper-V sont les mêmes que celles disponibles pour vSphere.

Quels sont les modèles réseau associés à  SCVMM 2012 SP1 ?

-          SCVMM 212 SP1 a introduit de multiples nouvelles abstractions de réseau pour simplifier la machine virtuelle (Logical Network, Network site, VM-Network, IP pools)

Quel est le modèle opérationnel associé au Nexus 1000v pour Hyper-V ?

La manière de procéder reste cohérente avec les autres versions des Nexus 1000v : N1K Hyper-V operating model

  • l’administrateur réseau définit les paramètres réseau nécessaires  et les politiques sur le VSM
  • l’administrateur SCVMM utilise ces politiques lorsqu’il crée des machines virtuelles ou ajoute des hosts Hyper-V
  • SCVMM décide des placements de machines virtuelles sur la base des politiques attribuées.
  • Le VSM et les VEMs communiquent ensemble pour mettre à jour les informations concernant les règles réseaux.

Peut-on utiliser Microsoft Windows PowerShell pour contrôler le commutateur Nexus 1000v pour Hyper-V ?

-          Oui . Le Nexus 1000v supporte une librairie d’APIs « representational state transfer » (REST), elles peuvent être appelées directement par PowerShell pour lire ou écrire des informations dans le Nexus 1000v.

et d’autres réponses à vos question dans cette faq (frequently ask questions) en anglais

Un investissement de 11,5 millions d’euros par l’état dans 7 projets de « Big Data »

Derrière l’abondance d’informations créées par Internet, les réseaux sociaux, les télécommunications mobiles et les objets connectés et communicants  le gouvernement reconnait qu’il y a un réel enjeu économique qui tient à la capacité à exploiter la valeur des informations.

Big data gouvernement

C’est pour cette raison que le 5 avril 2013 , Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, Fleur PELLERIN, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, et Louis GALLOIS, Commissaire général à l’Investissement, ont annoncé un soutien de 11,5 millions d’euros à 7 projets de traitement massif des données (« Big Data »), sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets "Big Data" du volet numérique des Investissements d’avenir.

Voir le communiqué de presse

11,5 millions cela peut sembler peu au regard des enjeux économiques mais on peut espérer que cela sera suffisant pour donner l’impulsion nécessaire  aux sociétés française pour qu’elles amorcent le virage du big data et  en tirent un avantage concurrentiel.

L’appel à projets "Big Data" vise à favoriser l’émergence d’une filière française du traitement massif des données, par le développement de solutions innovantes et leur utilisation par des acteurs industriels variés.

Les projets sont sélectionnés dans le cadre de l’appel d’offre CLOUD COMPUTING – APPEL A PROJETS N°3  BIG DATA. Les projets avaient été déposés avant le 13 juillet 2012.

L’objectif de l’appel d’offre est également de favoriser la création de services innovants exploitant ces technologies. A cette fin, il vise principalement à soutenir des projets de R&D et plate-formes d’expérimentation .

Quatre autres projets sont en cours d’instruction dans le cadre de cet appel à projets.

Une nouvelle action de soutien à la filière émergente du « Big Data » est prévue dans le courant de l’année. L’action "Coeur de filière numérique", nouvelle orientation du volet numérique des investissements d’avenir, prévoit en effet le lancement, avant la fin 2013, d’un nouvel appel à projets de R&D visant à encourager la transition des acteurs du numérique vers des modèles "Cloud.

Et pour information tous les projets liés à l’économie numérique sont sur le portail du gouvernement dans l’onglet investissement d’avenir.

Cisco plus que jamais présent sur le SAN

On s’attend prochainement à de nouvelles évolutions dans le domaine du SAN avec Cisco. J’aurai l’occasion d’en reparler à ce moment-là sur ce blog.

Auparavant il n’est sans doute pas inutile de revenir sur ces grandes tendances qui peuvent influencer l’évolution technologique du SAN …

J’ai donc demandé à Emeric Calabrese ,Consultant DataCenter chez Cisco, de répondre à deux questions.

Emeric1- Quelles sont les tendances majeures qui influencent l’évolution du SAN ?

 Nous pouvons observer trois tendances majeures sur l’évolution des centres informatiques.

      En premier lieu, c’est la virtualisation des serveurs.

Quasiment tout le monde en parle et l’utilise aujourd’hui. Mais quel est l’impact sur le réseau de stockage ? Un nombre croissant de serveurs physiques sont déployés avec plusieurs applications, avec des charges applicatives très variables et des besoins multiples de connectivité aux réseaux. Dans ce contexte, où il est nécessaire de prendre en compte cette diversité de besoins, la simplification des opérations et la réduction des coûts, il est important que l’infrastructure réseau puisse s’adapter rapidement.

Les connexions peuvent se faire à travers les réseaux LAN et SAN et peuvent nécessiter plusieurs protocoles parmi lesquels  : Fibre Channel, FCoE (Fibre Channel over Ethernet), FCIP (Fibre Channel over TCP-IP), FICON, NAS, iSCSI. Le réseau de stockage doit prendre en compte ces différents protocoles et proposer une infrastructure agile et flexible .

Dans certains cas on doit pouvoir  utiliser des liaisons séparées pour le trafic LAN et SAN. Dans d’autres circonstances, dans un souci d’optimisation du câblage, on voudra unifier les I/O LAN et SAN (via FCoE) sur une même connexion via un câble unique 10 GigaEthernet (ou plus).

        La seconde tendance concerne l’explosion des capacités de stockage dans les centres Informatiques.

Les ressources de stockage doublent quasiment en capacité tous les deux ans, cette tendance devrait se maintenir pour les années à venir. On constatera dans la majorité des cas un besoin accru de nombre de ports et de bande passante.

      Le troisième point que nous observons concerne le regroupement de plusieurs datacenters en un Méga-datacenter centralisé.

Cette consolidation des infrastructures peut s’accompagner dans certains cas d’une réflexion sur les opportunités d’utiliser un Cloud public ou privé. Les responsables réseaux voient arriver dans ces datacenters centralisés l’ensemble des applications généralement critiques pour l’entreprise. Ils doivent construire des infrastructures réseaux hautement disponibles et évolutives, avec de plus en plus de capacité et de flexibilité.

2- Comment faire le choix entre les protocoles FC ou FCoE ?

 En cas de changement d’infrastructure du réseau SAN, il est légitime que les clients se demandent quelle technologie ils doivent déployer: FC ou FCoE ?

Nous pensons que cela dépend réellement des clients que l’on peut classer en trois catégories.

      Il y a une première catégorie de clients qui sont fortement attachés au protocole FC et qui veulent continuer sur cette technologie.

Dans ce cas ils investissent sur des directeurs FC et ils souhaitent pouvoir intégrer les technologies FC-4G/8G puis FC-16G, ils comparent les performances des Fabrics FC et leurs capacités d’évolution bien évidemment. Dans ce cas nous recommandons la gamme MDS-9500.

     La seconde catégorie de clients apprécie particulièrement l’idée de la convergence et du Fabric Unifié utilisant le protocole FCoE (Fibre Channel over Ethernet).

C’est pourquoi Cisco investit également massivement sur la technologie FCoE disponible sur l’ensemble des gammes MDS et Nexus. Par exemple sur la gamme  Nexus nous trouvons des interfaces SFP+ Unifiées (interfaces qui peuvent se configurer aussi bien pour le LAN 1 GE, 10GE que pour le SAN en FC 2/4/8 Gbps ou un mixe des deux avec le 10G FCoE) et très récemment Cisco a annoncé le support du FCoE sur certaines interfaces 40 Gbps. Pour ces clients, nous recommandons les plates-formes de la gamme Nexus 2k, 5k, 6K et 7K.

      Les clients de troisième catégorie utilisent un existant SAN avec des châssis FC, ils souhaitent également bénéficier des avantages du Fabric Unifié mais ils ne veulent pas encore le généraliser sur leur réseau.

Dans ce cas, nous recommandons un Coeur de réseau SAN basé sur la technologie FC avec les produits MDS-9000 et des équipements Nexus utilisant le protocole FCoE pour le raccordement des serveurs à l’accès du réseau. Tout ceci est rendu possible car l’ensemble du portfolio Cisco pour le data center utilise un seul operating système NX-OS, un mode opératoire identique ainsi que le même outil d’administration DCNM (Data Center Network Management).

Plus de détails à venir sur les évolutions du SAN MDS de Cisco avant la fin du mois……….

Cisco étoffe ses solutions pour les Datacenters en environnement Microsoft

Ce 10 avril 2013 Cisco a annoncé une série de technologies conjointes et de solutions intégrées destinées aux datacenters qui utilisent les technologies Cloud OS de Microsoft.

Cette annonce intervient au moment où se déroule le Microsoft Management Summit 2013 qui est l’occasion pour Cisco de présenter et de démontrer les solutions Cisco en environnement Microsoft

En combinant l’architecture de datacenter unifié de Cisco avec l’architecture Fast Track de Microsoft , nos deux sociétés vont pouvoir aider leurs clients à réduire la complexité et parvenir à plus d’agilité.

Parmi les différentes initiatives communes aux deux sociétés on va retrouver :

  • Approches de virtualisation et de cloud en combinant les produits Nexus1000v,Windows server 2012 HyperV et System Center Virtual Machine Manager 2012 SP1.

Un petit déjeuner est d’ailleurs prévu sur ce thème le jeudi 25 avril chez Cisco avec la participation de Microsoft.

N1K pour HyperV

  • Gestion centralisée des serveurs UCS à partir de System Center Virtual Machine Manager grace au Cisco UCS UI Extension Add-in pour System Center 2012 SP1 Virtual Machine Manager.
  • Nouvelles solutions Microsoft Fast Track 3.0 : Cisco offre de nouvelles solutions Microsoft Fast Track  qui donnent aux clients le choix d’architectures de référence avec Cisco et EMC (VSPEX) ou avec Cisco et NetApp (FlexPod). Les deux architectures ont été validées pour le programme Microsoft Private Cloud Fast Track 3.0 avec Windows Server 2012 et System Center 2012 SP1.

Je rappelle que vous pouvez vous inscrire au petit déjeuner du 25 avril

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SDN : vers plus d’ouverture et de transparence avec le projet OpenDaylight

Il n’y a pas à dire le Software Defined Networking semble le sujet du moment quitte à encombrer quelque peu la blogosphère et  autres medias de communication avec force annonces et intentions de tous les acteurs de l’IT et des start ups qui veulent profiter de ce nouveau marché.

Hier encore je citais le Gartner qui trouvait utile de clarifier les notions autour du SDN cette fois ci c’est de l’annonce faite par la fondation Linux ce lundi 8 avril 2013 qu’il s’agit.

Qu’est-ce que le projet Opendaylight ? voir le site www.opendaylight.org

C’est un projet de framework open source conduit par  une communauté qui regroupe un grand nombre d’acteurs de l’IT.

opendaylight

Big Switch Networks, Brocade, Cisco, Citrix, Ericsson, IBM, Juniper Networks, Microsoft, NEC, Red Hat et VMware font partie du projet et fourniront du logiciel et des ressources d’engineering  pour ce framework.

Le projet OpenDaylight repose sur des principes de développements ouverts et transparents et doit offrir une plateforme SDN commune aux développeurs.

Les premiers codes provenant du projet OpenDaylight sont attendus pour le troisième trimestre 2013.

Cisco pour sa part contribue au projet avec  la technologie contrôleur qui inclue un framework applicatif et une couche d’abstraction de service  (Service Abstraction Layer SAL). Cela fournira les fonctionnalités de base du contrôleur avec le support des plug-in « Sud » (pour communiquer avec les équipements réseaux en utilisant divers protocoles dont OpenFlow)  et un ensemble d’APIs REST pour donner aux applications l’accès  aux fonctions du contrôleur.

Cisco a remis  le Code principal du contrôleur “Cisco ONE” au projet  Opendaylight et a officiellement placé son code en open source sous une license publique Eclipse.

Cisco prévoit également de concevoir un plugin onePK pour Opendaylight afin de permettre à de multiples utilisateurs de piloter l’intelligence du réseau a partir de leurs applications SDN.

On voit qu’après l’engouement médiatique, les choses se mettent en place pour ,espérons-le , le plus grand bien des utilisateurs.

Gartner clarifie le Software Defined Network

Beaucoup de choses ont été dites et écrites sur le Software Defined Network. Entre marketing, prospectives et réalité il n’est pas toujours facile de faire le tri et tous les acteurs y vont de leur couplet sur le sujet.  C’est sans doute cette confusion qui a amené le Gartner à revenir sur les définitions du SDN dans deux documents:

Software Defined Networking Creates a New Approach to Delivering Business Agility du 25 mars 2013

Ending the Confusion About Software-Defined Networking: A Taxonomy du 12 mars 2013

Le SDN défini par Gartner

Gartner définit le SDN comme une nouvelle approche pour concevoir, bâtir et opérer un réseau capable de supporter l’agilité requise par le business.  SDN dans une certaine mesure apporte le même niveau d’agilité au réseau que celui que la virtualisation et l’orchestration ont apporté aux infrastructures serveurs.

Les composants du SDN

  •  Le contrôl plane est découplé du data plane et est centralisé logiquement dans un contrôleur SDN  pour fournir une vue unique de la topologie réseau sous-jacente et de son état.  Pour tenir compte des besoins de performances, de disponibilité  et d’évolutivité on devra faire appel à des clusters de contrôleurs SDN et on verra l’apparition d’API est-ouest pour permettre la fédération de multi-contrôleurs.
  • La communication entre équipements réseau et controleur SDN (interface sud) On associe souvent SDN et OpenFlow. Selon Gartner  le contrôleur SDN utilise des protocoles de communication qui peuvent être ouverts comme OpenFlow , ou propriétaires. (Dans le cas du contrôleur SDN de Cisco, ONE controller , l’interface openflow est supportée ainsi que l’interface Cisco ONE PK.)
  • Interface pour la programmation externe (APIs Nord) . Cette interface est dirigée vers les applications (d’où l’utilisation de l’orientation nord)

Les modèles de déploiement 

Le Gartner explique qu’il n’y a pas un modèle unique mais 3 modèles de déploiement  (avec schéma à l’appui dans le document) de  SDN à savoir : device, overlay et hybride.

  • Le modèle orienté device sera positionné pour un environnement nouveau qui recherche de très bas coûts avec l’utilisation d’équipement multi constructeurs. La plus forte limitation sera liée au fait que cette architecture ne tire pas  avantage des couches 2 et 3 d’un réseau.
  • Le modèle overlay est conseillé pour un déploiement rapide sur un réseau IP existant
  • Le modèle hybride combine les deux premiers modèles.

Les recommandations du Gartner

La première  question à se poser selon le Gartner c’est de savoir si  le SDN est  le bon choix pour son organisation ?

Pour y répondre Gartner donne quelques conseils:

  • Risques et bénéfices: Analyser les bénéfices et les risques que le SDN apportera à son organisation en étant vigilant aux solutions qui auront été  « re-labélisées » SDN pour les remettre au goût du jour.
  • Sécurité: Avoir  conscience que le SDN peut avoir des impacts importants sur la sécurité. La sécurité doit évoluer avec une stratégie SDN .
  • Les équipes:  Si le focus porte d’abord sur le réseau du datacenter , impliquer les équipes serveurs, virtualisation, sécurité et stockage dans la discussion pour s’assurer qu’une approche commune est adoptée.

Cisco et le SDN

Pour ceux qui veulent connaitre l’approche de Cisco avec Open Network Environment ils peuvent aller sur le site Cisco ou rechercher les différents billets que j’ai postés sur ce blog.

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