Si vous vendez des produits ou des services sur la place de marché d’aujourd’hui, vous connaissez sans doute les joies des techniques actuelles d’approvisionnement. Comme à l’époque de l’ère industrielle, où tout était question de production de marchandises à faible coût, l’on s’attend encore à ce que nous offrions nos produits et services au coût le plus bas possible. Toutefois, cette approche est-elle la bonne?
Bien que les produits et services d’aujourd’hui soient de plus en plus complexes et dépendants les uns des autres, la pratique courante est encore de ramener les occasions à leur plus petit dénominateur commun, puis de se procurer les éléments au plus faible coût possible. On dit que le « P » dans l’abréviation RFP (demande de propositions) représente « propositions ». Toutefois, neuf fois sur dix, il semble en fait que ce « P » représente plutôt « prix ». Dans la plupart des secteurs (et dans la construction, celui que je connais le plus), les soumissionnaires retenus sont principalement sélectionnés en fonction du prix et de la conformité à faible coût.
Cette façon de faire me semble un peu désuète. Nous ne sommes plus dans l’ère industrielle ou de l’information. Aujourd’hui, nous façonnons l’ère des réseaux. Notre société est de plus en plus caractérisée par le réseautage des personnes, processus, données et objets –l’Internet multidimensionnel. Pour nous assurer collectivement que les parties prenantes et les générations actuelles et futures profiteront de la valeur la plus élevée et la plus durable possible, les conversations, partenariats et modèles d’approvisionnement doivent être centrés non plus sur le prix, mais plutôt sur la valeur. Lire la suite →